Miya

Miya
Une folle parmis tant d'autres

NOM: Je ne m'en souviens plus
PRÉNOM: Miya
AGE: 40 ans
CLASSE SOUHAITÉE: Ombre
MAÎTRE/APPRENTI: Maître
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CODE: VALIDE par Metkild
EST-CE VOTRE PREMIER FORUM? Pas que je sâche
DOUBLE COMPTE? Triple compte même! La seule et l'unique. BANANA POWA AU POUVOIR! *ricane* Bon euh, Spring et le beau, le magnifique, le salaud de premier *roulement de tambours*: LEWIS

Description physique Je suis belle. Je fais en sorte d’être belle. C’est ce qui trompe les gens. Une personne qui a l’air honnête, bien habillé, belle et innocente en est forcément une. Ils se basent tout sur ce qu’ils voient et jamais sur ceux qui leur ait caché. Rien ne peut prouver chez moi que je suis folle. Je coiffe ma sombre chevelure bouclé d’une façon respectable. Je m’habille comme une dame noble et j’arbore un sourire doux et peut être un peu mélancolique chaque fois qu’il le faut. Le parfait prototype de la jeune veuve tout ce qu’il a de plus gentille. Peut-être une seule chose mes yeux. Toujours trop froid. Et ils pleurent souvent. Oh ! Pas de petites larmes transparentes et toutes pures. Bah non ! Ce n’est vraiment pas mon genre. Moi, elles sont noires et dégoulinent lentement le long de mon visage impassible. Comme si j’étais pourrie jusqu’à la moelle, que je ne pouvais pas sortir une larme qui ne soit pas sombres. Même mon cœur est devenu sombre. La faute à la pluie qui fait coulée mon maquillage. Elle semble me suivre partout comme si je répandais le malheur autour de moi et qu’elle me forçait à montrer un peu de compassion. Peut qu’en fait mes voisins de quand j’étais petite avait raison. Peut-être étais-je vraiment maudite au plus profond de moi. Choisis bien avant ma naissance au hasard. Sacrifier humain destiné à recevoir tous les malheurs et ayant le droit de le partager parfois. C’est que je ne suis pas égoïste moi. Mais c’est que je commence à devenir égocentrique moi ! Bref, reprenons. Mes yeux, délestaient d’une humanité devenant rares de nos jours sont bruns. Comme de la boue. Ça me fait penser à la chose dans mon esprit, j’ai l’impression de m’empêtrer dedans et ça ne m’étonnerait pas qu’elle ait la même couleur. Ou alors complètement noire. Enfin, comment pourrais-je le savoir ? Pour moi elle se résume à une voix dont le propriétaire refuse de se montrer. Tout mon grand et maigre corps est constellé de coupures et de cicatrices, en particulier mes bras, qui ressortent sur ma peau blanchâtre. Pas de panique, ce n’est que moi qui me suis défoulé alors que je n’avais aucune mise en scène morbide à faire. Le meurtre, c’est comme une drogue pour moi et quand je suis en manque, bah bonjour les dégâts.

Description mentale Maso-sado, vous connaissez ? Non ? Eh bien regardez-moi, j’en suis l’incarnation. Le masochisme sur tout le corps, le sadique dans l’esprit. Que voulez-vous, c’est de famille. Mon père adorait me battre et même si je n’en ai jamais été sûre, je suis sûr que ma mère se planter des fourchettes dans les mains. Je suis très créative et dans un domaine précis. La mise en scène de meurtre bien entendu. Mais je ne crois pas que tout le monde apprécies mes œuvres. Ils sont tous trop abasourdis par mon génie pour brouiller les pistes pour les apprécier à leur juste valeur. Et aussi par ce code de l’humanité qu’ils font semblant de respecter : Ne tue pas. Sois généreux envers ton prochain. Ne bas pas ta famille. De mens pas. Sois sage. Fais en sorte qu’on ait une bonne opinion de toi. Si simple mais pourtant si dure à appliquer. Mais voilà, moi j’ai été faible et je l’ai abandonné pour l’autre. Le nouveau dont me parler la voix dans ma tête. D’ailleurs, un jour j’ai parlé d’elle a un homme que j’allais tuer, j’aime bien me confier à ceux que je dois assassiner, je suis sûre qu’ils garderont le secret. Il m’avait dit que j’étais folle. Peut-être… Même sûrement. Les Ombres font tous des commentaires sur moi. Ils disent que je suis trop prétentieusement et égocentrique. Intelligente et chez par nature. Mais des fois complètement cinglée et par sûre mentalement. Possible… Ou certaines fois, dans ce que j’entendais c’était juste que j’étais bien foutue et qu’ils avaient envie de me sauter dessus. Je l’ai comprend, c’est la vérité… Personnellement, je ne crois pas être instable (AAh booooon ?). Non c’est vrai, je vais très bien. J’ai oublié mon passé, effacé et pour me motiver à haïr le monde je me rappelle juste de ces mois passés à errer et à me détruire. Là, j’étais en crise… Et puis c’est la faute de cette voix, celle qui me suit partout et qui me tente. Elle est si forte, j’ai l’impression que des fois elle me contrôle et qu’elle essaye de me faire disparaître. C’est une lutte sans fin. Bon là je me suis décrit comme quelqu’un de pas très gentille voir de monstrueuse. Mais ce n’est pas le cas. Enfin si mais pas tout le temps. Par exemple moi j’adore recueillir les chats errants. Ils me font penser à moi des fois et je trouve que ça peut peut-être me rendre une part de mon humanité perdue. Pas que j’y tienne spécialement mais de plus avoir de sentiments pour rien c’est assez chiant. Oui, parce que je ne ressens plus rien. Enfin je crois, je n’en suis pas sûr, mais j’ai l’impression d’être complètement vide comme une coquille. Et je dois tout le temps tout simuler, la colère, la joie, l’impatience. Tout. Et il y a aussi quelque chose que je déteste, c’est la seule chose qui peut vraiment provoquer une chose ressemblant à un sentiment. Enfin deux choses. La voix dans ma tête et qu’on me presse. Je suis lente par nature, j’ai besoin de tout voir, tout le temps et pour ça il me faut du temps. Je veux que tout soit très bien fait et sans qu’on me stresse. Alors ça m’exaspère quand on le fait, et la plupart du temps ceux qui lui font une fois ne récidivent plus. Des fois, je les efface même du monde même. Effacer pour moi ça veut dire tuer parce que ça les fait disparaître alors autant dire qu’ils sont effacés de la surface de la terre. C’est assez simple non ? J’adore ce qui est simple. Mais aussi ce qui est complexe. En fait je ne sais pas vraiment ce que j’aime… (Conclusion : T’es cinglé ma pauv’ fifille, va te faire soigner.)

Épreuve de rp « Ouvre la porte vieux con ! Plus vite que ça ! Faut qu’on parle. Y a encore ton chien qui est passé par-dessus la barrière et qu’est venue chier sur mon potage ! Eh ! Tu m’écoutes là ! » hurla la femme en tambourinant à la porte Non, le vieux con n’écoutait pas. En fait il n’entendait pas, il était trop loin pour ça. Alors la grand-mère qui devait vraiment être sur les nerfs pour trouver autant d’énergie alla frapper chez son voisin. Serrurier. Et s’il n’arrivait pas à lui ouvrir la porte il pourrait toujours lui enfoncer. C’est qu’il était costaud le serrurier. Toujours à grommeler et il semblait vraiment excéder par la voix perçante de sa voisine mais voilà, lui il ne tapait pas les vieux. Jamais. Qu’ils soient chiants, gentils, sourds ou qu’ils n’aient plus de mémoire. Et en plus de ça il les aidait, il se semblait obliger de le faire. C’était qu’il était plein d’humanité ce type. On aurait pu en remplir deux autres personnes avec la sienne tout en lui en laissant sa part. Oui, oui, vraiment quelqu’un de bien. Bref, il accepta d’aider la vieille et alla chercher son matériel lentement. Parce qu’il aimait bien faire les choses lentement en plus. Lentement et bien. Il y avait dans son être une source incomparable de rêverie. Et il faisait tout par instinct. Si un arbre se présentait au milieu de la route, qu’il regardait le sol plongeait dans ses pensées, il l’éviterait sans même se rendre compte de sa présence. Les autres personnes fonceraient droit dedans s’ils ne l’avaient pas vu. Très intéressant. Il commença son travail, essayant de crocheter la serrure alors que la vieille le houspiller. C’est qu’elle voulait lui faire la peau au chien du vieux, qu’il arrête de venir pourrir son potager. Et le serrurier pensait en lui-même qu’il l’était déjà, qu’elle n’avait jamais rien fait pousser dedans à part des mauvaises herbes et qu’il voulait qu’elle arrête de l’emmerder avec ça. Finis la vielle, je veux plus de tes saloperies d’histoires, retourne à tes photos et à tes souvenirs. Mais non, il ne disait rien, il se taisait et il endurait. Quel courageux ! Au bout d’un moment il posa ses outils par terre et regarda un moment la serrure, pensif. « Bah alors, qu’est-ce que tu attends. A ces jeunes je vous ju… » commença la vieille Mais déjà il s’éloignait lentement, évitant une flaque sans même la remarquer. Il avait besoin d’aller marcher pour pouvoir penser en paix. Qu’est-ce que pouvait bien cacher cette porte pour lui résister ainsi ? Il savait que ce n’était pas quelque chose de jolie. Pour lui les portes n’étaient pas que de simples objets inanimés. Quand elles voulaient rester closes c’était pour nous protéger. Mais sa voisine voulait entrer. Est puis qu’est-ce qu’il en avait à faire de ce qu’il y avait derrière ? Il ouvrirait et puis il partirait. Voilà ! Il ne ferait pas plus. Juste son boulot, il n’aurait pas à se soucier de la suite. Après avoir pris cette décision il retourna voir la vieille et enfonça cette satanée porte. Tout simple. Une solution si simple. Une fois fait, l’autre folle entra mais ne fit que deux pas, il faisait tout noir à l’intérieur. Très noir. « Oh, Musclor, viens avec moi. Il pourrait y avoir un violeur ou un tueur la dedans. Peut-être même que c’est l’autre con qui a pété les plombs. » En son for-intérieur le serrurier se demanda qui aurait envie de violer une femme pareille. La tuer, il pouvait comprendre mais ça… Il la suivit donc, restant derrière elle. Ils avancèrent à l’aveugle jusqu’à se retrouver dans ce qui semblait être le salon et firent encore quelques pas. Puis, la vieille sembla se prendre les pieds sur quelque et il la rattrapa mais au même moment. Quelque chose surgit, se décollant du sol et les volets s’ouvrirent dans un grincement horrifiant. On aurait dit un cri de souffrance qui aurait pu glacer d’effroi n’importe qui. Et la lumière entra, dévoilant la scène. Là, au milieu de la petite pièce, il y avait un fauteuil. D’un vert bouteille délavé et tout simplement horrible. Il y avait une gamelle juste devant avec écrit dessus un nom. Celui du chien. Et dans ce vieux meuble pourri, il y avait le vieux et le chien en question. Mais pas en deux personnes distinctes. Non, en fait ils ne faisaient plus qu’un. Il y avait juste une personne dans ce fauteuil. Une personne avec deux têtes, celle d’un homme et celle de son animal. Une queue avait remplacé son bras gauche et une patte arrière de la bestiole le droit. Les deux membres manquants avait été placés sur les jambes ceux qui lui en faisait maintenant quatre. Les autres pattes du chien était un peu partout et on remarquait sur la tête du vieux, une langue, comme pour cacher son crâne chauve. « Ah bah voilà ! Comme ça ils viendront plus m’emmerder. Bon, je retourne chez moi, je vais faire ma sieste. » Et le serrurier regarda sa voisine s’en aller, stupéfait. Puis il sortit à son tour, lentement, regardant partout. Puis il referma la porte et alla chercher des soldats pour qu’il fasse son travail. Cette fois ce n’était vraiment plus son travail. ••• Je caressais doucement la fourrure noire d’un chat à qui il manquait une oreille. Et j’observais cet homme plein d’humanité aller chercher de l’aide. « Dommage. Tu sais très cher minou, j’aurais voulu l’aider ce pauvre homme et tuer la vielle cinglée en même temps. La crise cardiaque, ça aurait été bien et naturel en plus. »

L'histoire

« Papa, tu crois qu’un jour j’arriverais à attraper une étoile. »

Mon père arrêta son va et vient dans mes cheveux avec la brosse pour réfléchir alors que je reposais doucement la barrette en forme de papillon sur ma coiffeuse et reposais sagement mes mains sur mes genoux en essayant d’être aussi gracieuse que les princesses. Dans la glace, je voyais mon père fronçait les sourcils puis se remettre à coiffer mes longs cheveux noirs et bouclés.

« Non, on attrape pas les étoiles. Il faut les laisser où elles sont. » dit-il puis il soupira (j'aime beaucoup les étoiles moi en fait!)

Ça voulait dire que j’avais dit quelque chose de pas bien. Quelque chose d’idiot. Je m’excusais d’être aussi bête et il sourit avec un air satisfait. Il avait toujours dit que les princesses devaient être belles, intelligentes et se tenaient bien. Alors voilà. C’est ce que je faisais. Il disait aussi souvent qu’elles avaient très jolies formes mais je ne comprenais pas bien. Quand il disait ça, maman baissait les yeux avec un air triste et désespéré.

« Tu peux y aller. »

Je me levais tranquillement et me mis à marcher vers la porte en me tenant très droite et en faisant attention à ne pas « marcher comme un éléphant » comme disait souvent mon papa. Il m’accompagne jusqu’à la porte alors que mes amies arrivaient, vérifia que mes habits étaient parfaitement ajustés et que je n’étais pas décoiffé puis me laissa partir. Une maman d’une de mes copines s’approcha avec un air mélancolique en disant :

« Ah ! Ce qu’ils grandissent vite ces enfants ! »

Ma maman à moi, je la voyais par la fenêtre, dans la cuisine. Enfin, on ne pouvait pas très bien l’observer parce qu’elle était dans l’ombre. Lisa disait souvent qu’elle n’était pas beaucoup là mais que j’avais mon papa à la place. Elle disait aussi que le sien n’était pas autant là pour elle et que j’avais beaucoup de chance.

« Vous trouvez ? Pour moi c’est le contraire ! Ma petite Miya ne grandit pas assez vite. »

La maman le regarda bizarrement et je souris à mon papa avant de commençait le jeu de chat perché avec Deino et Zara.
Quelques années plus tard, alors que les formes dont parlé mon père était apparu chez moi, il se mit à me violer. Ou à me battre, c’était selon son humeur de la journée…

•••

« Pourquoi tu ne fais jamais rien ? Pourquoi tu ne m’aides pas ? »

Ma mère baissa les yeux toujours avec le même regard coupable et désolé qu’elle affichait quand je lui posais ce genre de question. Elle épluchait les patates lentement et avec maladresse. Moi, je m’occupais des oignons. Depuis longtemps, leur effet avait commencé à agir sur moi. Ça faisait déjà quelques minutes que mes yeux pleuraient tout seul. On aurait pu croire que c’était parce que je demandais à ma mère pourquoi elle ne disait jamais rien quand mon père rentrait bourrer et entrait dans ma chambre dans l’intention de me déshabiller. Pourquoi elle n’avait rien fait quand les premières fois, j’avais crié jusqu’à ce qu’à me casser les cordes vocales. Mais non… Je lui avais déjà posé la question tellement de fois que j’avais arrêté de pleurer. Y compris quand mon père me battait.
Je jetais un coup d’œil aux marques de ceintures sur mes avant-bras et je descendis les manches de ma robe pour les cachés.

« Pourquoi ? » répétai-je

Elle persista à rester silencieuse et je m’essuyais les yeux avant de mettre les oignons dans une passoire. J’allais les rincer puis je me mis à observer dehors. Les enfants qui jouaient à se courir après dans la rue, les jeunes filles qui allaient au marché s’achetaient des vêtements. Je n’avais jamais connu ça, ou du moins pas vraiment. Moi, j’attendais à la maison que mon papa rentre pour recevoir ma punition du jour pour je ne sais quelle bêtise que je n’avais pas commise. Et je ne sortais que pour aller acheter à manger.

« Va me chercher des carottes, Miya. »

La preuve. Mais je m’en fichais, je mettais habitué. Je n’étais qu’une enfant, une jeune fille qui ne pouvait rien faire et même si tout le monde connaissait ma situation, personne ne voulait m’aider. Ils avaient peur… Ils devaient pensés que j’étais maudite ou un truc comme ça. Enfin, ils se forçaient à y croire comme ça, ça leur donner une excuse pour ne pas me portait secours. Ils n’avaient pas assez de courage pour me sortir de ce cauchemar. Et moi je ne pouvais rien faire…
Je pris l’argent que me tendait ma mère, un panier et je sortis. C’est là que je le rencontrais. Celui qui me sauve. Celui qui causa ma perte.

•••

Il s’appelait Ezra et il était riche. Très riche, beau et charmant. Le prince charmant dont j’avais toujours rêvé. Celui qui viendrait me sauvé des griffes de mon dragon de père. Il le fit, sans aucun problème. Il lui suffit de m’acheter. Voilà tout ce que j’étais pour ma famille : de l’argent. Mais j’avais vite oublié cela. Je me suis retrouvée dans un monde de rêve avec de grandes fêtes, de magnifiques habits, des gens à mon service. Tout ce dont je pouvais rêver. C’était magnifique ! J’étais comme dans un rêve et j’ai cru qu’il ne finirait jamais. C’était faut.
Un jour, je découvris que j’étais enceinte. J’étais si heureuse et aussi si inquiète, je ne voulais pas être comme ma mère pour moi. Puis à force de réfléchir je me rendis compte que non. Je ne pourrais jamais faire endurer cela à mon propre enfant surtout en sachant ce que ça faisait. Alors je décidais d’aller l’annoncer à Ezra. Ce fut le début du cauchemar.
Il m’annonça qu’il était ruiné et que nous n’aurions jamais de quoi élever cet enfant. J’étais horrifiée. Je ne savais pas comment nous allions faire. Je mis un petit garçon au monde et je pense avoir été la meilleure qui soit. Mais son père non. Un jour, où il avait un peu trop bu et où je n’étais pas là, mon adorable petit chéri cassa sans faire exprès notre cruche. Ezra se mit alors dans une colère noire et le battit jusqu’à la mort. En rentrant, je ne trouvais que le corps tordu de mon fils et celui de mon mari qui s’était suicidé en se rendant compte de ce qu’il venait de faire. Il s’était pendu et je ne l’avais même pas décroché. Il avait fait exactement ce que mon père aurait pu me faire. Et tout ce que je ressentais pour ces personnes-là n’étaient que haine.

•••

Après cela je me mis à errer dans les rues Niox, la ville où j’avais toujours vécu. Je sombrais dans l’alcool, la drogue. Et la folie. Cette chose commença à me ronger de l’intérieur, à m’engloutir. Cette petite voix doucereuse que me tentait. Va s’y ! Plante ce couteau dans ta main. Tu verras ça te fera du bien. Va s’y ! Elle avait l’air si gentil, j’avais l’impression qu’elle ne me voulait que du bien. Elle m’aidait à oublier. Mais c’était tout le contraire. Je n’arrivais pas à m’en débarrasser pourtant, elle était là bien ancré et ne voulait pas partir. Mais non, je dois rester pour ton bien. Elle allait me tuer. Dans les veines va s’y ! Me détruire. Tue-le ! Je n’étais plus qu’un déchet humain. Une loque parmi tant d’autre.
Puis un jour mon chemin croisa celui des Ombres et après avoir longtemps hésité à me tuer ils décidèrent de me proposer de les rejoindre. Suis-les. Ils sont forts, pas toi ! Survis. Je fis mieux que survivre. Ce fut ma résurrection. Je me taillais un cœur de pierre sur mesure, un corps à faire tourner l’œil du monde entier. Je montais dans les rangs jusqu’à devenir le bras droit d’Elis et un jour peut-être même le remplacer. Je devins la pro en matière de mise en scène de meurtre. J’étais intelligente et je m’étais mise à beaucoup étudier. Je pouvais déguiser n’importe lequel et faire croire que c’était un suicide. Je brouillais les pistes à merveille. On me chargeait d’assassiner des personnes au placé.
Et puis ce sur quoi ce base ceux qui me traquent c’est sûr ma personnalité. Mais je ne sais même pas qui je suis moi-même alors impossible de me suivre. Je change de mode, personne ne peut faire les lieus entre les corps. Je suis comme le joker, je peux remplacer n’importe quelle carte.
Je suis folle.